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dimanche 29 janvier 2017

Ema Dée vous envoie ses voeux pour l'année 2017 !

Chères internautes, chers visiteurs, 

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Vu mon retard, je me suis mise en quatre pour vous proposer des VŒUX hyper positifs, super vitaminés avec tout plein de couleurs (et de paillettes), pour cette nouvelle année...

Ouste 2016  ! Et comme on dit : "La reine est morte, vive la Reine !" Donc, bienvenue à l'année 2017, bienvenue, ma belle ! 

Qu'elle soit pour chacune et chacun d'entre vous, riche, débordante de générosité, audacieuse, tendre, bienveillante, rigoureuse, amoureuse, AMBITIEUSE, et surtout dé-pay-san-te et LÉGÈRE, toute légère, on en a besoin... de la légèreté et de l' HUMOUR, du beau, du vrai, du qui sent un peu sous les bras le musc et la lavande, pour changer des atmosphères aseptisées !

Recevez donc, toutes et tous, mes meilleurs vœux pour une bien ... 

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Profitez de tous les petits bonheurs de la vie quotidienne, tant qu'il y en a ...

*p.s. : une jolie planche de tronches en couleurs réalisée à partir de mon cycle graphique du mois de décembre sur Le Horlart à 1,99. Pour découvrir ce cycle et bien d'autres, c'est ici.

© ema dée

vendredi 27 janvier 2017

Choisir le titre d'une oeuvre ?

 

Petit retour sur une composition réalisée l'année dernière, pour parler d'un aspect délicat de mon travail : trouver LE titre de mes œuvres. Quand je dis LE titre, je veux dire, le définitif, le satisfaisant, bref, le titre qui ne me donne pas envie d'en changer à chaque fois que je montre ma production.

D'aucuns m'objecteront que ce n'est pas un problème sérieux vu que les œuvres présentées dans ce blog n'ont pas de titre, et là, je dis... c'est à la fois vrai et faux !

En fait, c'est à moitié faux... Certaines de mes œuvres comportent un titre définitif mais elles se trouvent plutôt dans les premiers articles publiés de mon blog. À cette époque, nommer mes productions me semblait aller de soi, comme une partie intégrante de l'acte de création. Et puis par la suite, c'est devenu plus problématique : devant ma difficulté à me décider une bonne fois pour toutes sur un seul et unique titre qui engloberait toutes les significations possibles de l’œuvre produite, j'ai préféré laisser la possibilité à chacun(e) de trouver le titre qui lui convient en n'en donnant aucun. C'est notamment le texte que l’œuvre illustre - ou accompagne - qui va suggérer l'idée d'un titre ou donner l'envie d'en trouver un ; ainsi, chacun(e) peut faire comme bon lui semble. 

Et c'est à moitié vrai...  Certaines des créations visibles ici et publiées ailleurs, notamment dans un portfolio en ligne ou sur Facebook, sont accompagnées d'un titre (et parfois, d'indications matérielles). Dans ce cas, ce dernier fournit une sorte de contexte et pallie à l'absence du texte d'origine (récit ou article documentaire).

Le nœud du problème est, me semble t-il, de déterminer dans le cas du dessin le lien de dépendance de l'image par rapport à un texte. Si l’œuvre est une illustration, dans ce cas, elle ne peut pas vraiment exister sans lui, et du coup, quel besoin de lui donner un titre particulier ? Si l’œuvre est indépendante du texte et ne fait que l'accompagner, le titre me semble dans ce cas-ci plus nécessaire. C'est un avis très personnel, cependant et pose en filigrane, la question de la médiation des œuvres graphiques à vocation illustrative.

Plus largement, est-ce essentiel de donner un titre à une œuvre plastique ? Et d'une, tout dépend du titre et de l’œuvre, et de deux, de la fonction qu'on attribue à ce titre, pour finir, de sa plus ou moins grande tendance personnelle - diabolique et joueuse - à semer la zizanie ou le dépaysement dans l'esprit d'autrui, avec un titre à la René Magritte, par exemple ! Enfin, tout dépend aussi de la manière dont, en tant qu'artiste, on se situe par rapport à un courant artistique contemporain (postmoderne), moderne, ou bien à une période esthétique plus ancienne. Chez certains, l'engagement artistique se lit autant dans les choix plastiques que dans le choix d'un titre particulier.


"Baptiser" une œuvre personnelle informe sur la relation entre l’œuvre, l'artiste, son public potentiel et son époque. Cette relation peut être, par exemple :

a - une complémentarité ludique, teintée d'une poésie ou d'un humour un brin licencieux : une femme nue et impudique est assise avec deux messieurs bien habillés dans un jardin verdoyant. Aux dires d'Édouard Manet, c'est Le déjeuner sur l'herbe. S'agit-il d'un titre provocateur ? D'un plaidoyer en faveur de la modernité ?

b - un jeu de questionnements, un va-et-vient : une suite de photographies de mains expressives mises en scène dans des petits cadres noirs suspendus par des fils, sera baptisée par Annette Messager, Mes vœux. Le titre ouvrant sur un champ de significations et d'associations apparaît aussi poétique et énigmatique que l’œuvre elle-même.

c - une répétition (redondance), une sorte de tautologie - mais radicale : vous avez devant les yeux un tableau représentant un carré noir sur fond blanc ; Kazimir Malévitch proposera : Carré noir sur fond blanc. (L’œuvre comporte un autre titre : Le Quadrangle.) Mais quelle nécessité de nommer justement ce qu'on voit ? Mais que voit-on, justement, la couleur, la forme, le tableau ? Est-ce pour appuyer un propos ? Critiquer une tendance de l'Art ? Faire référence à une autre tradition picturale ? 

d - une description de ce qui doit être vu, compris par tous : Mise au tombeau du Christ pour la représentation d'une mise au tombeau du Christ datant du Moyen-Âge ou de la Renaissance. Ici, le contexte de naissance de l’œuvre est primordial, tout comme la considération que l'époque avait pour les artistes. Il y a identité entre l’œuvre, son contenu et l'intitulé. Il n'y a pas de sous-entendu, ni de devinette, ou de pied-de-nez de l'artiste vers le spectateur car il s'agit d'une œuvre religieuse à vocation "sociale" et pédagogique, me permettrais-je d'ajouter.

e - un oubli, une paresse ? Plutôt un manque d'information concernant l’œuvre en question (l'artiste est mort avant d'avoir nommé l’œuvre ou l’œuvre n'est pas considérée comme achevée ou essentielle pour son auteur(e), ou bien, il s'agit d'un rejet par l'artiste de la convention normative institutionnelle - cela concerne davantage les périodes moderne et contemporaine : l’œuvre ne comporte pas de titre. Dans un musée, on lira d'ailleurs sur le cartel Sans titre ou Untitled...

Il y a bien d'autres exemples. Chaque positionnement se vaut, se justifie et aura une conséquence sur la réception de l’œuvre et sur son appropriation par celui(celle) qui la regarde. (Il est toujours très instructif d'entendre ce que le public a à dire sur les titres des œuvres et voir comment ces derniers éclairent la compréhension des œuvres regardées ou au contraire, apportent de la confusion.)


Revenons à l'objet de mes tracasseries : je fais pour célébrer la fête d'Halloween du 31 octobre dernier, la composition ci-dessus. Elle rassemble une foule de personnages féminins plus ou moins déguisés qui ont l'air de se rendre quelque part. Elle sera publiée le jour dit sur le blog d'impro BD Improzine.

Mon premier réflexe fut de nommer cette récente production Le sabbat des 30 parce que c'est le titre de l'histoire qui m'a inspiré ce dessin. Sauf que rien n'indique qu'il s'agit d'un sabbat. Par contre, mes trente fêtardes sont bien au rendez-vous (il suffit de les compter !) Mais, j'aurais pu en dessiner moins (ou plus) pour m'amuser à créer un petit trouble à ma façon... Plus tard, je me dis que le titre Le Bal des sorcières - simple et immédiat - est finalement plus approprié, mais insatisfaisant, au bout du compte, car justement, il n'est pas vraiment original.  Qu'apporte-t-il en plus par rapport au dessin ? À force d'y réfléchir, je tranche en choisissant La sorcière-party. Bof...

D'autres titres me sont venus par la suite. Ainsi, j'aurais pu appeler mon dessin de la manière suivante :

- Le jour de la Grande citrouille ;
- La forêt des sortilèges et des grimoires ;
- L'élection de Miss Halloween ;
-Trente sorcières toutes différentes descendant une rue en foule compacte avec une citrouille au premier plan, surmontée d'une bougie allumée ;
- L'invitée était en noir ;
- Les siamoises en balade ;
- Le meeting ;
- La maison sur le bord du chemin ;
- Witches, pumpkins and hats ;
- The Witch  (déjà pris !)
- Noir Cadmium ;
- L’œil torve du Corbeau de Montrouge.
 
Chacun de ces noms fait regarder cette œuvre sous un angle différent... établit un lien de connivence...  donne (ou rajoute) un ton, humoristique, neutre, poétique... renvoie peut-être à un genre... ou oriente l'image vers un public particulier. Quelles impressions vous font-ils ? L’œuvre est-elle plus claire ou plus drôle ? 
Vous êtes invité(e) à poursuivre cette liste non exhaustive - si l'inspiration est là et si le cœur vous en dit, bien sûr ! Et, demandez-vous ce qui guide votre choix : votre lecture de l'image, un détail qui a retenu votre attention, ou au contraire, ce qui manque selon vous dans cette production, etc ...


Remarque : il s'agit ici d'évoquer à ma manière une question bien plus complexe, nourrie à la source des observations et des impressions que j'ai pu me faire en visitant des expositions en Arts visuels. Qu'en est-il ailleurs, en Design, en Littérature, au Cinéma, dans l'industrie Automobile ou dans les Cosmétiques... : qu'est-ce qui se cache derrière le titre d'une œuvre, le nom d'un produit marchand ? Vaste programme de réflexions, n'est-ce pas ?!

© ema dée

dimanche 22 janvier 2017

C'est ton anniversaire, Thomas !

Sais-tu, mon ami, 
la tendresse dodue au torse radieux, 
la douceur des mots soufflés sous la couette scintillante,
les fous rires de la mousse d'un bain parfumé 
à la pomme d'Api ?
 

Sais-tu, cher compagnon, 
l'aventure dorée au volant d'un vieux camping-car, 
le danger bien ouaté d'une escapade nocturne vers la plage havraise,
le hasardeux hasard d'une promenade bruxelloise ?

Sais-tu, sais-tu,
les confidences moustachues contre les lèvres duveteuses,
le houblon amer des mises au point dominicales,
et les secrets sauvages des phylactères lunaires ?  

Un événement suivi avec fidélité ici.
 
© ema dée

mardi 10 janvier 2017

2017 ? Une année pleine de péripéties par le collectif EmaTom.

Le collectif EmaTom a décidé de vous accompagner tout au long de cette nouvelle année...

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... Parce qu'il faut parfois pleurer un peu avant d'éclater d'un bon gros rire franc et relaxant, Ema Dée au dessin et Thomas au texte n'ont économisé ni leur imagination ni leur verve.

Et si au détour d'un mois ou d'un autre, vous trouvez qu'ils ont curieusement raison, regardez le mois suivant, ça vous consolera assurément.

EmaTom se permet de vous envoyer ses 12 meilleurs pressentiments pour une année pleine de couleurs vitaminées.

Artistiquement,
© EmaTom