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jeudi 21 septembre 2017

Les nuits blanches peuvent être mes muses

Il m'arrive d'être réveillée la nuit par une idée, une idée fixe. Elle me semble bonne, merveilleuse, précieuse, mais me parvient cachée, codée, mystérieuse, semblable à un rêve nocturne

Si je n'en tiens pas compte, impossible de me rendormir, elle est là, obsédante et toute puissante.

Je lutte un peu, je résiste, peut-être parce qu'à cet instant précis, il me semble que je perds le contrôle. Bientôt, je me lève et je note cette idée fixe comme je peux : ce sont alors des traits vifs jetés sur une feuille de papier déjà préparée, ou griffonnées sur un carnet, une suite de mots, l'ébauche d'un récit ou d'une pensée en prose.

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Un début de quelque chose... qui ne supporte pas d'être enfermé de suite dans une forme achevée, définitive.
 
Ce n'est qu'après quelques jours d'attente, une prise de recul, que je cherche dans les gribouillis ou les mots - tracés quasi sous la dictée de mon inconscient - une signification. 

De beaux projets jaillissent parfois des nimbes de la nuit...


Sur un thème proche : Le mystère du dessin sans...

© ema dée

mardi 19 septembre 2017

Paysages, expériences et pensées aquatiques...

Chères lectrices, chers lecteurs,

C'est la rentrée... et si vous me racontiez un de vos souvenirs de vacances  !


Petit zoom sur trois moments-clés de mon été :

1 - Au Centre de loisirs maternel Joliot Curie - Wallon à Gennevilliers, je propose à des petits groupes d'enfants âgés de 3 à 6 ans de travailler ensemble à plusieurs compositions plastiques sur les thèmes proposés pour les vacances  : Sur l'eau et Dans l'eau. Par exemple, avec le plat de la main ou le bout des doigts, en pressant une plaque de forex ou un bout d'éponge couvert de peinture contre du papier blanc, et en assemblant des pièces entre elles, les enfants expérimentent dans la joie la création de matières et de formes. À l'honneur petits bateaux, vaguelettes et vie aquatique...

Bateaux sur l'eau  
Monotype à la gouache, collage de papier Canson. 75 cm x 50 cm.  2017

Les petits poissons dans l'eau
Pochoirs à la gouache, découpage et collage. 75 cm x 20 cm env. 2017

2 - Escapade normande. Le temps d'un week-end salutaire, vêtue sobrement d'un T-shirt en coton et d'un pantalon en toile retroussé à la va-vite, les pieds nus dans mes tennis basses à motifs, je me promène avec une amie dans les paysages marins du Havre. Il fait un temps merveilleusement clair et chaud. Cette marche lente en bonne compagnie me repose. Le calme - d'une jetée ou d'une étendue de galets - avant la tempête...










Promenade havraise un samedi après-midi. 2017

Plage havraise un dimanche matin. 2017

3 - Voyage breton. À la faveur d'une croisière, je découvre avec mon compagnon les îles et les côtes du Golfe du Morbihan. Un vent franc nous souffle dans les cheveux et le visage, se glisse dans notre cou et palpe nos vestes, peut-être est-ce le Suroît ? Instants de félicité à deux cependant : les eaux scintillantes du Golfe sont plutôt calmes et le soleil matinal, un peu cabochard, joue avec les cumulus et les stratocumulus. Nous ferons escale à l'île aux Moines.

À vos plumes, crayons, claviers, pavés numériques... ! 

© ema dée

mardi 5 septembre 2017

Un mois d'août dans l'eau sur Tumblr

Chères internautes, passionnés blogueurs,

Difficile exigence que celle de montrer de la constance dans la création graphique et littéraire, quelles que soient les conditions dans lesquelles elle s'exprime, se déploie et se montre.

J'en fais particulièrement l'expérience avec Le Horlart à 1,99, projet créatif en cours depuis avril 2016 qui consiste en la publication d'images et de textes personnels sur Tumblr. Une autopublication dans l'idée, quotidienne - mais dans les faits, soumise à quelques contingences qui assouplissent le cadre de départ, de temps à autres...

 "L'eau est belle. Water is beautiful."

Difficile exigence également que celle de la transparence dans la création graphique et l'écriture, je veux dire, d'afficher sa volonté de tout montrer, les bons morceaux, les beaux morceaux, les excellents morceaux, bien sentis et opportuns... et tous les autres, un peu moins convaincants. Moins convaincants car tous les sujets ne se prêtent pas à l'exercice de la dé-monstration  inconditionnelle, du dessin rapide sans recherche préalable ou/ et de l'écriture spontanée ; certains demanderaient un peu plus de temps, de maturation dans le geste, la recherche du sens et du point de vue à adopter.

 "L'eau est tranquille. Water is calm."

D'aucuns pourraient m'objecter ceci : quelle nécessité de s'imposer autant de contraintes (sujet, temps, textes bilingues...), le dessin comme l'écriture sont d'abord des activités de divertissement, récréatives ou exutoires ? Pourquoi, en effet, soumettre l'une et l'autre à un cadre aussi "coercitif" ?  Dans un article récent, je mettais en avant mon obsession pour la méthode encyclopédique, l'intérêt pour les dictionnaires et les imagiers, le goût des classements et de l'archivage de données.

 "L'eau est vitale. Water is essential."

Dans Le cycle de l'eau développé en août dernier et choisi parce que durant le mois, j'avais à réfléchir sur des idées d'animations sur ce thème en direction de jeunes publics, j'ai d'abord regretté mes choix esthétiques et sémantiques : l'eau est un sujet sérieux mais qui peut être traité de différentes façons, polémique, poétique, critique, humoristique, documentaire ou naïve, surréaliste, naturaliste, intimiste, futuriste, etc... , autant de facettes d'un sujet très actuel auxquelles je n'ai pas vraiment réfléchi en amont...

Ce fut comme donner libre cours à mes idées reçues, assumer mes à-priori, exprimer mes envies... sans censure !

La contrainte de la création régulière me semble malgré tout très intéressante dans mon cheminement, car elle me permet de relativiser l'idée de la constance de ma création, de me mettre à l'épreuve, d'accepter tout ce qui vient et de mettre en perspective mon savoir-faire. En outre, c'est une manière pertinente de produire une sorte de matériau brut contenant des idées à déployer plus tard. Elle représente de surcroît, un bon moyen de préparer le terrain (intellectuel, émotionnel, physique) pour un développement graphique, littéraire - ou plastique ! - ultérieur, dans un projet artistique plus conséquent, par exemple.

 "L'eau est libre. Water is free."

De manière générale, traitée de cette manière, c'est-à-dire en variant, chaque mois, le thème, l'outil et le style du texte, ma création graphique et littéraire à contraintes fonctionne comme un carnet de recherches évolutif : elle me fournit un ensemble de premiers jets à exploiter ou pas, à partager assurément, et me donne une certaine confiance dans la validité - ou l'absence d'intérêt - d'une idée, d'un thème, d'un style ou d'une réflexion en mots et en images. 

 Les rêves d'O, composition  - Crayon de couleur sur papier blanc
29 cm x 40 cm - 2017

Pour découvrir mon cycle de l'eau et d'autres sujets, c'est ici. Merci par avance pour votre curiosité !

Un projet suivi, rendez-vous ici !

© ema dée

Le mystère du dessin sans objet

Entre une production quasi normée tant elle est cadrée, pensée, organisée, et une création attendue, jugée et sanctionnée avec des critères qui parfois m'échappent, jaillit le dessin sans objet.

Il privilégie les nuits agitées, insomniaques ou pensives. 
 
Aucun texte n'accompagne ni ne précède ce dessin, aucune idée claire - en amont ou en aval - ne vient le justifier, rien de particulier n'apparaît à la surface de ma conscience, seule s'exprime, sur une feuille de papier blanc, l'envie de tracer, marquer, cerner, donner forme et corps. 


Une fois fini, ce dessin sans prétexte ni justification, à part celle d'exister enfin,  me plonge dans un abîme de perplexité : qu'est-ce qu'il peut/ veut bien signifier ?


 Portrait de groupe - Feutre pinceau et encre de Chine sur papier Canson
29 cm x 29 cm  env. - 2017

 © ema dée